Articles sur les terrariums naturels

Vous trouverez ici les articles liés aux terrariums naturels. Listes de plantes, tuto de montage, je vous y ferai part de mon expérience (pour l’instant bien réduite !) en terrariums naturels. Et pas seulement que pour Pantherophis guttatus !

La définition Wikipédia de la terrariophilie est la suivante, à défaut d’avoir une définition officielle d’un dictionnaire, qui ne semble pas encore exister à l’heure actuelle :

« La terrariophilie consiste à maintenir, voire à faire se reproduire, certaines espèces animales et/ou végétales en imitant leur biotope dans un espace appelé terrarium ou vivarium de taille adéquate en fonction de l’espèce. »

Ainsi, une tendance de plus en plus importante en terrariophilie est d’aller vers les terrariums naturels plantés, afin de tenter de reproduire au mieux l’environnement naturel de nos reptiles favoris. Dehors donc les racks, plantes en plastiques, sopalin et décorations d’aquarium synthétiques !

Ne nous voilons pas la face, en tant que débutant nous avons en grande partie commencé avec des décorations plastiques. Mais lorsque l’on veut avoir un animal pour reproduire son mode de vie, il faut à un moment revenir vers le « terrain », celui où vit l’animal dans la nature, pour le comprendre et l’adapter au vase clos du terrarium.

Les terrariums plantés font parfois peur aux débutants et même aux plus expérimentés. C’est tout un mode de maintien qui est à revoir. Les tapis chauffants et câbles chauffants ne sont pas adaptés par exemple, il faut chauffer par ampoule. Vous pensiez pouvoir vous passer d’éclairage car on vous avait dit que les Gutt n’en avaient pas besoin ? Il est indispensable en terrarium naturel. 60% est un bon taux d’hygrométrie qu’il ne faut pas dépasser ? Ne soyons pas aussi radical… L’humidité comme la température sont loin d’être stables dans la nature.

Bien sûr, je n’ai pas non plus des années d’expérience en terrarium naturel, mon plus vieux datant d’un an. Je me suis juste renseignée, j’ai des bases en botanique, et j’ai pris conseils de personnes ayant bien plus d’expérience que moi. Je vais donc transmettre ici la manière dont j’ai fait mon terrarium naturel pour Pantherophis guttatus, qui est une parmi d’autres. Le but est avant tout de transmettre ces bases aux personnes que cela intéresse, et rassurer sur le fait que monter un terrarium naturel planté n’est pas si insurmontable que cela le laisse penser lorsque l’on ne s’y connait pas encore.

Précision : ici j’explique mon expérience pour un terrarium planté. Mais il y a bien sûr d’autres méthodes. Personnellement je considère aussi comme terrarium naturel un terra non planté, mais composé uniquement d’éléments naturels, sans plastique (point de vue personnel). On peut aussi installer des plantes sans que celles-ci soient dans le substrat, mais gardées en pot dans le terrarium. Certains éléments d’installation seront donc différents.
Voici donc comment j’ai réalisé (avec de l’aide, merci les collègues) un terrarium naturel planté de 120x60x60 pour Pantherophis guttatus.

Comment s’inspirer pour son terrarium naturel ?

La base est de se renseigner sur le milieu de vie naturel du reptile. Ici, c’est un terrarium naturel pour Pantherophis guttatus. Son aire de répartition est large, une grande partie Sud-Est des Etats-Unis. Des milieux humides comme la pointe de la Floride, la Louisiane ou les Everglades, jusqu’à des milieux plus tempérés de Caroline du Nord.

On les trouve aussi bien dans des plaines que dans des forêts. N’hésitez pas à aller sur youtube chercher « wild corn snake » pour trouver des vidéos de herping. Les sites de photographie également comme Flickr peuvent montrer des spécimens sauvages et leur environnement. Un autre outil intéressant est Google Street View ! Parcourez les parcs et réserves des zones de présence de l’espèce et imprégnez-vous des plantes, de l’ambiance, du type de forêt ou de milieu. Cela vous donnera des idées ! Les Gutts étant fréquents près des habitations, certaines personnes reproduisent également avec brio des bordures de fermes, mêlant nature et présence humaine.

J’ai choisi de reproduire une forêt, pas trop typée Floride mais plutôt continentale comme chez nous, parce que les feuilles de palmier ça prend de la place 😉

Ramasser des éléments de décor

Avant de mettre en place concrètement votre terrarium, il vous fait déjà rassembler les éléments du décor, penser son organisation. L’idéal est d’avoir des souches ou bouts de bois assez gros, ils donnent du volume, fournissent des éléments de grimpette et masquent bien les parois ou les coins.

Branches, souches, écorces, plantes, prenez le temps de tout récupérer, et n’hésitez pas à faire du stock en plus pour vous permettre plus de liberté lors de la mise en place (ça servira toujours ailleurs). Vous pouvez récupérer ces branches dans votre jardin, en forêt, ou le tas de bois de chauffage est également un bon lieu pour trouver des souches de bonne taille.

Regardez sur les bourses également, les écorces de liège sont courantes et pas trop chères (Naturkork, mon fournisseur officiel à Arras 😉 ), et donnent vite du volume tout en fournissant des cachettes, ainsi que des supports pour les plantes. Regardez aussi sur leboncoin. Entre les personnes qui se séparent de leur matériel terrariophile ou les gens qui tout simplement ont des souches qui encombrent leur jardin, on trouve parfois des formes de bois intéressantes et à pas cher.

Dans ce terrarium, le liège et la plaque de fond viennent du stand de NaturKork à Arras, les plaques de liège expansé sur les côtés d’un vendeur d’Arras (que je n’ai pas noté, c’est un produit relativement commun en terrario), et la souche et la branche viennent du tas de bois des grands-parents 😉

Désinfecter or not désinfecter ?

Sujet souvent soumis à débat ! Dans un terrarium naturel planté, la microfaune a un avantage conséquent puisqu’elle entretient le substrat et s’occupe du « nettoyage ». Il est d’ailleurs conseillé d’en introduire. Du coup, faut-il vraiment tuer les petites bêtes arrivées du dehors, souvent bien inoffensives pour nos reptiles (hormis d’éventuelles tiques), pour en rajouter des « validées » par nous ?

L’idéal est d’enlever le maximum d’insectes que vous pourriez voir sur les éléments ramassés dehors au moment où vous les prélevez. Ils y ont un travail à mener et ne survivront pas forcément tous au terrarium, autant en « préserver » un maximum. Les cloportes sont intéressants à garder puisqu’ils font partie de la microfaune à réintégrer. Après vous pourrez avoir des araignées diverses, fourmis, pince-oreille et autres petits insectes bien cachés dans les interstices du bois malgré votre vigilance. Si vous décidez de désinfecter au vinaigre blanc, vous les verrez détaler à toute vitesse. Sinon vous les croiserez peut-être dans votre terrarium !

cloporte

Cloporte autochtone en vadrouille dans le terrarium

Les acariens des reptiles exotiques ne vivent pas sous nos latitudes, si par hasard vous en avez dans votre terrarium naturel, peut-être sont-ils arrivés par des décors achetés en bourse ou en animalerie, entreposés près d’animaux prélevés.

Les bêtes de chez nous ne sont pas dangereuses pour nos reptiles exotiques. Par contre on m’a rapporté que certaines petites bêtes blanches s’étaient un peu trop plu dans un terrarium naturel, et que leur population intensive, sans blesser l’animal, l’avait fortement stressé, ce qui l’avait impacté de manière indirecte.

Bref désinfectez si vous le souhaitez, mais évitez la javel dans un terrarium naturel… La vie risquerait d’avoir du mal à se réimplanter sur votre décor. Utilisez donc plutôt le vinaigre blanc ou le four.

Dans le cas de ce terrarium, rien n’a été désinfecté.

Le traitement des parois du terrarium

Si vous souhaitez installer des plantes dans le terrarium, celles-ci auront besoin d’être arrosées. Dans le cas d’un terrarium en verre, cela ne posera aucun problème. Mais si vous utilisez un terrarium en OSB (comme c’est le cas ici), les parois nécessitent un traitement pour résister à l’humidité.

Ici, j’ai passé 2 couches de vernis pour cuisine avec un COV minimal. Puis une fois monté, tous les coins et rainures sont scellés avec du silicone pour aquarium.

Pour assurer une imperméabilité à toute épreuve, j’ai recouvert les parois de bâche pour bassin de 2mm. La bâche est appliquée en plusieurs morceaux. Un morceau recouvre le bas du terrarium, là où sera présent le substrat, et remonte de 10cm au moins sur les parois latérales. Ensuite, chaque paroi est recouverte de son propre morceau de bâche. Comme chaque morceau passe par-dessus le rebord de 10cm de la bâche de fond, cela évite que de l’eau puisse passer derrière la bâche.

La bâche est maintenue avec du silicone pour aquarium.

Sur ces parois ont ensuite été fixées à l’aide de vis et de silicone des plaques de lièges. La plaque du fond a d’abord été coupée à la scie sauteuse.

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Bâche à bassin et parois installées.

Des aérations ont été ajoutées car celles de base ne semblaient pas suffisantes. En effet un terrarium naturel, via l’arrosage, va avoir une hygrométrie plus importante, qu’il faut pouvoir évacuer via de bonnes aérations. Placez les aérations hautes toujours du côté du point chaud.

Le substrat du terrarium planté

Prévoyez un minimum de 10 centimètres de hauteur pour le substrat. Une partie sera occupée par des billes d’argiles, qui ne servent pas à « nourrir » les plantes mais à assurer un drainage et éviter un surplus d’humidité dans les racines.

Ici j’ai placé 18 litres de billes d’argiles, puis une membrane de géotextile. Celle-ci permet à l’eau d’aller dans les billes tout en bloquant l’animal si celui-ci décidait de s’enfouir.

Le substrat en lui-même dépend ensuite du type de biotope recréé. Cela peut-être un assemblage de plusieurs terreaux que vous réalisez vous-même. Surtout, assurez-vous que le terreau employé soit sans engrais chimique ajouté.
Ici j’ai utilisé de la « Terre végétale » de marque Or Brun qui est un mélange argileux et terreux sans engrais (le sac quasi entier de 25kg y est passé), additionnée de véritable terre de bruyère bio (20L), et d’un peu d’humus de coco qu’il me restait.

Quelles plantes choisir pour Pantherophis guttatus ?

Sans être des Boas, les Gutts sont quand même peu précautionneux. Ils sont peu fouisseurs, ils n’auront donc pas tendance à déterrer vos plantes, mais un passage répété sur celles-ci risque de les abîmer. Choisissez donc de préférence des plantes assez costaudes.

Pour être le plus réaliste possible, vous pouvez utiliser des plantes que l’on trouve dans l’habitat d’origine des Pantherophis guttatus, Tillandsia usnoeides étant le plus connu, mais vous pouvez être vite limité. Vous pouvez donc ouvrir un peu à des plantes de toutes l’Amérique du nord voire inclure l’Amérique du sud. J’en ai fait une liste (non exhaustive) dans cet article.

Et si vous n’avez pas envie de vous embêter avec ça, choisissez juste des plantes assez résistantes et adaptées au biotope que vous souhaitez (plutôt sec ou humide par exemple).

Après tout, seuls les botanistes avertis risqueront de voir que les plantes ne sont pas exactement de la bonne aire géographique. De plus, quand on cherche en détail, certaines plantes qui seraient d’une taille adaptée en terrarium sont très difficiles à trouver en jardinerie. Vous pouvez alors vous rabattre sur des plantes qui y ressemblent (parmi les fougères notamment certaines se ressemblent beaucoup).

Dans ce terrarium, j’ai essayé de respecter l’origine Nord-Amérique. Il y a donc : fougère de Boston (Nephrolepis exaltata, un cultivar non identifié), Polypodium vulgare (je visais une autre variété de polypodium très commune en Floride mais introuvable en vente sur le web… C’est une fougère à tendance épiphyte), Lierre commun, et des variétés de Tillandsias non identifiées que l’on m’a offert.

Attention ! Concernant le lierre, sa sève est toxique. Il est donc déconseillé d’en mettre dans les terrariums pour lézards. Pour les serpents cela pose peu de problèmes, à condition que vous évitiez au maximum de tailler le lierre une fois en terrarium. En effet, la plante perd alors de la sève que l’animal peut « lécher », encore plus si jamais vous vaporisez puisque les serpents aiment boire l’eau sur les feuilles. Il existe en jardinerie des mastics cicatrisants pour plantes, cela peut être une solution pour couvrir la plaie et éviter ces pertes de sèves.

Pour ajouter encore un peu de nature, de la mousse sèche achetée dans un magasin Action a été ajoutée à différents endroits du décor. Elle permet également de garder de l’humidité au pied de la fougère.

Le montage du terrarium planté

On a les éléments du décor, les plantes, le terrarium est monté et imperméabilisé, le substrat installé, il ne reste « plus » qu’à tout placer !

Le décor

Prenez le temps d’essayer différents agencements. Faites des photos, laissez poser votre réflexion, changez les choses de place, demandez l’avis d’autres personnes 😉

La nature n’est pas plate. Un bon conseil qui m’a été donné est d’utiliser des pierres et autres gros éléments pour donner du volume au sol. Une pierre et une souche de liège ont été enfouies pour donner de la hauteur à droite, tandis que le « terrier » au centre est une simple écorce recouverte de terre.

Mise en place du décor avec le substrat, sous la lumière ça rend déjà bien !

Mise en place du décor avec le substrat, sous la lumière ça rend déjà bien !

Il est également souvent conseillé de cacher au maximum les coins, qui sont des zones anguleuses peu naturelles. Ce sont donc les endroits idéaux pour placer feuillages et grosses pièces de décor.

Les plantes

Ne placez pas les plantes telles quel en terrarium. En jardinerie, elles sont souvent « forcées » avec de hautes doses d’engrais, et le terreau est loin d’être bio. Retirez donc au maximum le substrat et rincez le feuillage.

Laissez le terrarium tourner quelques semaines avant d’y intégrer votre serpent, afin de laisser le temps aux plantes de s’installer sans être bousculées.

Résultat avec les plantes et quelques feuilles.

Résultat avec les plantes et quelques feuilles.

La microfaune du terrarium

Dans ce terrarium ont été ajoutés plusieurs insectes : vers de terre, collemboles et cloportes. Les vers de terre permettent de garder le substrat aéré, tandis que les collemboles et cloportes dégradent les feuilles mortes et autres déchets organiques. Cela n’empêche pas de retirer les excréments du serpent lorsqu’on les voit, mais au moins ceux qui seraient dans des endroits moins accessibles seront dégradés par ces petites bêtes. J’ai commandé les miens sur le site Exoforest, qui propose également des plantes pour terrariums tropicaux humides. Malheureusement Exoforest a arrêté son activité, je recommande à présent Terrapodia. Il m’a été conseillé « d’enrichir » la terre avec des feuilles mortes afin de nourrir les insectes en attendant que les autres plantes produisent naturellement des feuilles mortes à dégrader.

collembolles

Collembolles exotiques

Et voici le résultat ! Ce n’est peut-être pas le plus magnifique terrarium naturel qui existe, je le trouve encore vide par rapport à d’autres, mais cela progressera au fur et à mesure selon les occasions de ramassage de branches par exemple, et des plantes pousseront peut-être spontanément. Plusieurs semis naturels ont d’ailleurs déjà percé après quelques semaines, il n’y a plus qu’à voir s’ils tiendront et quelle plante cela donnera 😉

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Combien ça coûte un terrarium naturel ?

Il faudrait comparer avec le coût d’un terrarium « synthétique » tout plastique, à première vue je ne saurai dire si cela se vaut ou si c’est plus ou moins cher. D’autant plus qu’il y a toujours des méthodes pour augmenter ou diminuer les coûts.

Voici le budget pour ce terrarium :

  • Terrarium OSB 120x60x60 : 80€
  • Substrat : terre de bruyère 8.95€ + billes d’argile 18.50€ + terre végétale 8.90€ = 36.35€ de substrat (ça change de la coco à 0.75€ ^^)
  • Bâche : il m’en restait assez d’un autre terrarium… Environ 8€ de mémoire
  • Silicone pour aquarium : 16€
  • Vernis : 20€
  • Cage de protection d’ampoule : 13.99€
  • Poignées pour les vitres : 6.50€
  • Liège : 30€ plaque de fond + 10€ les deux sur le côté
  • Cachettes en liège : environ 8€ de mémoire
  • Plantes : Polypodium 10€, Nephrolepsis 10€ environ
  • Éclairage : Barre led environ 6€ x 3 = 18€, ampoule chauffante 2.07€, douille 3€, câble + raccord environ 8€.

Total approximatif et arrondi : 281€, dont 200€ de « remplissage ».

Cet article sera sans doute actualisé en fonction de l’évolution du terrarium 🙂

Mise à jour Août 2019

Plusieurs commentaires m’ont demandé des nouvelles, et je n’avais pas pris le temps d’actualiser l’article 😀 Voici une photo du terrarium en ce 25 août 2019, soit un peu plus d’un an après la publication de l’article.

Par rapport au lancement, j’ai perdu le Polypodium sur la souche à cause d’un manque de rigueur de pulvérisation. Le lierre qui devait coloniser le fond a également vite séché malgré un arrosage suivi. Ces pertes sont survenues avant la fin d’année 2018. J’ai remis un lierre qui lui se plaît bien et part à l’assaut de la souche (voire du plafond si je surveille pas). En début d’année 2019 j’ai aussi ajouté deux variétés de Tradescantia (misère) que l’on m’avait donné. Elles se sont bien plu et avaient bien colonisé. Mais la grossesse d’Opale les a fortement mises à mal, puisque j’ai cessé l’arrosage totalement durant quelques semaines pour être sûre qu’elle ne ponde pas ailleurs que dans sa boîte de ponte.

En effet, dans ce genre de terrarium le risque est plus élevé qu’ils pondent dans un coin bien inaccessible. Et comme c’était ma première reproduction, d’où découle la suite de mes projets et ceux de plusieurs copains, je ne pouvais pas me permettre de perdre la ponte ou tester une incubation naturelle ^^’ Du coup il ne reste que la Tradescantia verte. J’en ajouterai peut-être au fur et à mesure de nouveaux échanges de plantes. J’ai aussi ajouté pas mal de mousse sèche dans la zone chaude, car Opale a beaucoup apprécié se cacher dessous, à l’abri mais au chaud sous l’ampoule, durant sa gestation.

Concernant la micro-faune, je croise encore de temps en temps des cloportes, mais beaucoup moins qu’au début. De même, les grillons ont disparus au bout de quelques mois, les conditions ne devaient pas leur convenir (ils étaient arrivés via les feuilles récupérées en extérieur).

Sur la photo la lampe chauffante est éteinte car il fait assez chaud en ce moment 😉

Vous souhaitez réaliser un terrarium planté pour une espèce de reptile originaire d’Afrique ? Voici une liste de plantes originaires de ce continent.

Plantes grasses d’afrique

La plupart de ces plantes sont communes en jardinerie dans le rayon des plantes grasses. Les gabarits sont divers, certaines crassulas par exemple forment des arbustes très hauts (plus d’1 mètre) mais la croissance est souvent lente. Adaptez donc les espèces à vos animaux et le style d’environnement que vous souhaitez recréer.
Tout le genre Crassula – Majoritairement Afrique du sud. Commune en jardinerie, de nombreuses variétés et cultivars existent, comme la Crassula ovata hobbit, de petit gabarit avec des feuilles longues et rondes.
Sansevieria cylindrica – Kenya.
Sansevieria liberica – Libéria.
Sansevieria zeylanica – Sri Lanka.
Sansevieria trifasciata – Afrique du Sud. Le genre Sansevieria est commun en jardinerie mais la variété précise est rarement indiquée.
Genre Gasteria – Afrique du sud. Environ 30cm max sauf Gasteria acinacifolia.
Aloe distans – Afrique du Sud
Aloe variegata – Afrique du Sud. De nombreuses variétés d’Aloe sont communes en jardinerie.
Le genre Haworthia – Afrique du Sud. Petite taille, 20cm de haut. Là encore assez commun en jardinerie, avec de nombreuses espèces et cultivars.
Genre Delosperma communément appelé pourpier : plante très fleurie couvre-sol, tendance vivace. Souvent présente au printemps et en été dans le rayon des vivaces.
Genre Lithops : de la Namibie à l’afrique du sud. Aussi appelée « plante caillou ».

Autres Plantes africaines

Genre Chlorophytum – Afrique du Sud (possibilité d’épiphyte). Plante qui fait des réserves d’eau dans les racines donc peut survivre un moment sans eau mais grandit mieux avec un arrosage régulier.
Ceropegia woodi – Afrique du sud. Plante retombante avec de petites feuilles en forme de cœur. Floraison pas très spectaculaire.
Saintpaulia – Tanzanie : plante à fleurs, commune en jardinerie
Adenium obesum – Est de l’afrique. Peut atteindre une taille importante dans la nature (1m50) mais croissance très lente. Fait des fleurs roses et blanches. Stocke de l’eau dans son tronc.
Pour les terrariums à lézards, vérifiez la toxicité de ces plantes avant ajout dans le terrarium

Vous souhaitez réaliser un terrarium naturel pour Pantherophis guttatus ou d’autres espèces de reptiles originaires d’Amérique ? Voici une liste de plantes originaires d’Amérique du Nord ou Sud, avec leur aire de répartition d’origine, leur résistance et leur caractère courant ou non en jardinerie.

Les plantes listées ici ont été cherchées pour un terrarium de Gutt, donc pour un volume moyen de 120x60x60cm. En cela, ce sont des plantes relativement petites pour qu’elles rentrent dans ce volume. Si vous avez de très grands terrariums (+ de 2m), le choix de plantes sera sûrement plus large.

Pour terrarium tempéré ou humide

La plupart de ces plantes nécessitent une humidité moyenne à forte (substrat toujours humide). Certaines sont plus résistantes que d’autres, mais elles nécessiteront quasiment toutes un arrosage régulier et suivi.

Fougères américaines

Les fougères nécessitent un substrat bien humide et une luminosité faible puisque ce sont des plantes d’ombres. En cas de lumière excessive, le feuillage devient brun (brûlures).

Fougère de Boston (Nephrolepis exaltata) : originaire des forêts chaudes et humides d’Amérique et des îles pacifiques, c’est une fougère très résistante que l’on trouve également en Floride. Elle peut atteindre 2m dans son environnement naturel, plus souvent 1m dans nos intérieurs. Très courante en jardinerie, certaines variétés sélectionnées sont plus petites ou avec des feuilles un peu différentes (fluffy ruffle par exemple atteint 15cm max). Voici une fiche de culture avec une liste de cultivars : http://nature.jardin.free.fr/vivace/ft_nephrolepis.html

Polypodium vulgare : fougère américaine et européenne qui colonise facilement les murs, roches et souches d’arbre. Tendance épiphyte. Taille d’environ 0.3m max, peu commune en jardinerie.

Plantes vertes américaines

Genre Tillandsia : de nombreuses variétés de Tillandsias sont originaires des forêts humides d’Amérique du sud. L’espèce Tillandsias usneoides, appelée mousse espagnole, est présente dans les forêts de Floride. Toutes les espèces du genre sont des plantes épiphytes, idéales pour coloniser des branches et supports verticaux. Attention elles vivent avec l’humidité ambiante, ne pas oublier de les vaporiser ou de les baigner une fois tous les 15 jours. Les Tillandsias avec les feuillages clairs sont les plus résistants à la sécheresse. Les Tillandsias sont communes en jardineries, ainsi que la mousse espagnole. Si vous souhaitez connaître la variété précise de votre Tillandsia et recevoir des conseils pour la choisir, mieux vaut passer par un professionnel du genre. C’est le cas du site Les Filles de l’air par exemple.

Genre Tradescantia (misère) : de nombreuses variétés existent. Tradescantia virginiana (0.4cm) est originaire des Etats-Unis, et a l’intérêt de présenter un aspect proche d’une touffe d’herbe, mais avec l’avantage d’être fleurie ! Très résistant mais peu courant en jardinerie. Vous trouverez beaucoup plus facilement d’autres cultivars dans les plantes d’intérieur.

Guzmania : les guzmanias, de la famille des bromeliacées, sont souvent présents dans les terrariums humides et tropicaux car ils ont une tendance épiphyte qui convient bien à ces milieux. Ils sont originaires des forêts tropicales d’amérique centrale et du sud. Il existe plus de 100 espèces de Guzmania, vous avez donc du choix en couleurs. C’est une plante très courante en jardinerie et plutôt résistante.

Impomea : Vous avez déjà forcément vu une variété d’Ipomée. Ou du moins vous voyez le liseron, qui grimpe partout et fait de petites fleurs roses ? Certaines variétés d’Ipomée lui ressemblent. L’Ipomée est une plante grimpante à fleur qui regroupe de nombreuses espèces. Certaines se trouvent en amérique centrale et du sud. C’est le cas de :

  • Pour le Mexique : Ipomœa lobata (fleurs rouges en épi), Ipomœa tricolor (fleurs bleues) et Ipomœa coccinea (fleurs rouges).
  • Pour l’amérique du sud (forêts humides) : Ipomœa quamoclit (fleurs rouges), Ipomœa purpurea (fleurs bleues).

Monstera obliqua : les monsteras sont des lianes avec des feuilles souvent immenses (peut-être connaissez-vous le faux-philodendron ? Monstera deliciosa). La variété Monstera obliqua propose des feuilles bien plus raisonnables, d’à peine 5cm de long ! Par contre c’est une variété peu commune. Je la met car je l’ai découverte grâce à une connaissance qui m’a donnée une bouture, et essayez de vous la procurer par ce biais, car sur les sites en ligne où je l’ai trouvée elle coûte une fortune.

Oxalis triangularis : Cette plante qui ressemble à un trèfle est parfois disponible en jardinerie. Elle est originaire d’amérique du sud, fait 20-25cm de haut et fait un parfait couvre-sol. Elle demande un environnement très lumineux.

Orchidées américaines

Les orchidées sont bien souvent épiphytes, elles nécessitent donc une forte humidité, avec une vaporisation souvent quotidienne.

Orchidées de Floride : ce site recense des orchidées originaires de Floride, idéales pour le biotope des Gutts. Les orchidées étant épiphytes, elles habillent parfaitement les troncs et fonds de liège des terrariums. Attention les orchidées présentées sur ce lien sont bien sûr loin d’être courantes en jardinerie, il vous faudra donc voir quelles variétés sont disponibles chez des spécialistes.

Orchidées d’amérique du Sud : Pour élargir un peu la liste des orchidées trouvables, voici quelques variétés botaniques originaires d’amérique du sud, que j’ai trouvé grâce au catalogue de La Cour des Orchidées. Au moins vous saurez qu’au moins un vendeur français les propose ! Elles sont peut-être trouvables ailleurs mais je n’ai pas regardé. Liste non exhaustive, je vous laisse étudier le catalogue ! Attention si vous n’êtes pas connaisseur des orchidées, elles peuvent être délicates (gros serpents attention) et certaines variétés demandent des conditions précises pour refleurir (période de températures plus fraîches par exemple).

  • Barbosella autralis (Brésil, 1500m d’al.)
  • Barbosella porschii (Brésil, Argentine)
  • Catasetum pileatum (Nor de l’amérique du sud)
  • Catlleya harrisonnae (Bresil)
  • Cattleya aclandiae (Brésil)
  • Epidendrum scriptum (Mexique Costa Rica)
  • Laelia fidelensis (Brésil)
  • Oncidium pulchella
  • Pleurothallis sarracenia
  • Sigmatostalix radicans

Pour terrarium sec

Les déserts américains sont majoritairement constitués de cactus. Dans le désert du Sonora, qui s’étend de la Californie au Mexique, les cactus variés prédominent, et notamment le Saguaro qui en est l’emblème.

La plupart des terrariums naturels de type aride esquivent le problème des cactus en se focalisant sur des paysages faits de pierre et d’herbes sèches.

Quand on pense désert on pense souvent « sable », ce qui est bien souvent une erreur, qui amène notamment à maintenir des Pogonas sur du sable. La plupart des déserts sont constitués d’une terre compacte et argileuse.

Vous souhaitez absolument mettre des plantes dans un terrarium de type désert américain ? Voici quelques espèces que l’on rencontre dans le Désert Sonora :

  • Pavot de californie (Eschscholzia californica) : plante à fleurs jaunes, annuelle assez courante et qui se resème très bien.
  • Agaves : de nombreuses espèces d’Agaves y sont présents. Ce sont des plantes succulentes souvent assez grandes, choisissez bien le cultivar. En taille raisonnable il y a Agave cerulata, Agave parryi, Agave victoria regina, Agave colorata, Agave arizonica. Consultez cette page pour une liste avec photo de variétés vues sur place. Si vous ne trouvez pas ces cultivars très spécifiques, vous pouvez vous contenter d’une espèce proche ou qui y ressemble.
  • Cactus : voici quelques variétés de cactus présentes dans cette zone.Vérifiez que leurs épines ne proposent pas de risque à votre animal. Les animaux dans la nature ont bien plus d’espace pour pouvoir éviter les plantes au besoin, ce qu’un milieu confiné comme un terrarium ne propose pas. Opuntia phaeacantha, Mammillaria grahamii (courant en jardinerie), genre Ferocactus, genre Echinocereus.

Dans ce désert du Sonora sont présents certains Lampropeltis, Heterodon et Pituophis, n’hésitez donc pas à chercher des photos de ce désert américain pour vous inspirer !

N’hésitez pas à indiquer en commentaires des espèces de plantes originaires d’Amérique qui conviendraient parfaitement à un terrarium pour Gutt !

Vous cherchez à réaliser un terrarium naturel pour une espèce de reptile asiatique ? Voici une liste d’espèces de plantes originaires de cette zone. Attention, prenez bien en compte la taille adulte des variétés en fonction de la taille de votre terrarium.

Cette liste est issue de recherches personnelles. N’ayant que des serpents, je n’ai pas regardé la dangerosité des plantes en cas d’ingestion. Si vous avez des lézards, vérifiez la toxicité des plantes avant. N’hésitez pas à préciser en commentaire si vous savez que telle ou telle plante est toxique, je l’indiquerai.

La plupart de ces plantes asiatiques sont des espèces botaniques, c’est-à-dire non modifiées ou croisées par l’homme. Elles ont le même aspect que dans la nature dans leur pays d’origine. Pour cela, elles sont souvent plus rares et plus chères que certaines espèces que l’on voit souvent en terrariums naturels.

Cette liste est amenée à évoluer et se rallonger au fur et à mesure des recherches et des retours des personnes ! N’hésitez pas à indiquer des espèces de plantes asiatiques que vous connaissez en commentaires 😉

Plantes grimpantes asiatiques :

Les plantes grimpantes sont pratiques en terrarium pour couvrir les parois, ainsi que des branches et troncs. Les plantes grimpantes sont souvent très longues, il vous faudra sûrement les tailler à un moment.

  • Ficus pumila (Chine, Japon, Vietnam)

Très courante en terrarium naturel, facile à trouver en jardinerie.

  • Clitoria ternatea (Ile de Ternate, proche Indonésie)

Plante grimpante pouvant atteindre 3m de hauteur. Produit des fleurs bleues. Celles-ci produisent des haricots, dont les fruits sont comestibles. La fleur est également préparée en thé et utilisé comme médicament et colorant dans son pays d’origine.

Ne se trouve que sous forme de graines sur Internet.

  • Dischidia major (Chine, Inde, Thaïlande)

Plante grimpante aux feuilles grasses. Pas beaucoup d’infos et pas facile à trouver. Araflora, qui expose à Arras, en a.

  • Hoya benquentensis (Asie du sud-est)
  • Hoya caudata (Thailande, Malaisie)

La Hoya est une plante grimpante aux feuilles épaisses, qui produit des bouquets de petites fleurs. Peut atteindre 3 mètres de long. Les fleurs sont différentes selon les espèces.

Trouvable en jardinerie, après se tourner vers des spécialistes pour des espèces particulières.

  • Pothos (Iles Salomon, Papouasie Nouvelle-Guinée)

Très courant en terrarium naturel, cette liane est très robuste, et subit bien les déplacements des reptiles.

Facile à trouver en jardinerie.

Orchidées asiatiques :

Les orchidées sont pour beaucoup originaires d’Asie. Épiphytes dans la nature, vous pouvez les cultiver sur du liège. Par contre, pour refleurir, certaines espèces nécessitent une baisse de température en hiver. Pour voir vos orchidées fleurir en terrarium, prévoyez soit de pouvoir les en sortir pour apporter cette baisse, soit de pratiquer une hivernation du terrarium en baissant les températures en hiver. Selon les espèces, cela peut descendre jusqu’à 10° degrés. Les Phalaenopsis sont les plus faciles à faire refleurir.

  • Arachnis flos-aeris (Malaisie – Philippines)
  • Bulbophyllum annamense (Vietnam)
  • Bulbophyllum bicolor (Chine)
  • Bulbophyllum dixonii (Thaïlande – Vietnam)
  • Bulbophyllum longisepalum (Papouasie Nouvelle Guinée)
  • Bulbophyllum roxburghii (Inde) 
  • Bulbophyllum rothschildianum (Thaïlande – Inde)
  • Bulbophyllum sicyobulbon (Birmanie – Thaïlande)
  • Bulbophyllum thomsoni (Inde – Vietnam)
  • Coelogyne huettneriana (Birmanie – Vietnam)
  • Coelogyne massangeana (Indonésie)
  • Coelogyne speciosa (Malaisie – Indonésie)
  • Cymbidium lowianum (Birmanie – Vietnam)
  • Dendrobium aberrans (Papouasie Nouvelle-Guinée) 
  • Dendrobium aggregatum (Asie du Sud-Est)
  • Dendrobium bracteosum (Papouasie Nouvelle-Guinée)
  • Dendrobium friedericksianum (Thaïlande – Cambodge)
  • Dendrobium loddigesii (Chine – Laos – Vietnam)
  • Dendrobium margaritaceum (Chine – Thaïlande – Vietnam)
  • Dendrobium superbum (Thaïlande- Papouasie Nouvelle Guinée)
  • Dendrobium trantuanii (Vietnam) 
  • Dendrobium victoria reginae (Philippines)
  • Holcoglossum amesiana (Inde – Vietnam)
  • Holcoglossum wangii (Chine – Vietnam)

Les orchidées botaniques sont toujours compliquées à trouver. Tournez-vous vers des spécialistes des orchidées, souvent sur Internet.

Fougères asiatiques :

Les fougères apportent vite un air de forêt et de nature dans un terrarium. Un grand nombre de fougères asiatiques sont épiphytes. Vous pouvez donc les utiliser pour coloniser les troncs et branches de votre terrarium. Attention, les fougères demandent pour la plupart une bonne humidité ambiante. Pensez bien à les vaporiser de temps en temps. L’apport d’une mousse au pied pour les épiphytes les aidera à tenir plus longtemps sans arrosage.

  • Asplenium nidus (Asie, Afrique, Australie) – Épiphyte

L’aspleniums nidus peut être cultivée en épiphyte, c’est ainsi qu’elle vit dans la nature. Attention toutefois, si on trouve de petits spécimens en jardinerie, les frondes de cette fougère atteignent facilement 60cm voire 1m dans de bonnes conditions.

Relativement courant en jardinerie.

  • Lemmaphyllum microphyllum var. obovatum (Chine, Taïwan) – Épiphyte

Petite fougère épiphyte, à installer sur les parois ou les branches.

Rare. 2 sites en proposent sur Google.

  • Bolbitis sp ‘Bangkok’ (Thaïlande)

Fougère compacte et de petit gabarit.

Vue sur un seul site, une pépinière en ligne : Pépinière Ezavin

  • Davallia sp (Japon, Chine, Malaisie) – Épiphyte

Aussi appelée Fougère pattes de lapin, ses racines poilues lui servent de nutriments. Elle peut atteindre 50 à 60 centimètres de long pour certaines espèces. Les espèces de plus petit volume, plus adaptées aux terrariums, mais plus difficiles à trouver, sont Davallia tyermanii Davallia mariesii et Davallia trichomanoides.

Assez peu courante en jardinerie. Trouvée un seul spécimen de Davalia tyermanii à Truffaut, sinon on trouve du Davallia sp plus souvent.

  • Hemionitis arifolia (Laos, Vietnam, Taiwan, Ceylan)

Fougère aux feuilles en forme de cœur. Petit développement, idéal pour le sol d’un bac.

Pas courante en jardinerie, il vous faudra sûrement en faire plusieurs pour en trouver. J’en ai trouvé à Botanic, pas vu ailleurs pour l’instant.

  • Neolepisorus ovatus f. truncatus

Fougère de petite taille (10-40cm) avec des feuilles originales, assez larges et d’un vert strié.

Rare.

  • Platycerium alcicorne (Australie, Java, Nouvelle-Guinée) – Épiphyte

Fougère épiphyte, attention également à sa taille, qui peut rapidement aller de 50 à 70 centimètres.

Assez peu courante en jardinerie.

  • Polystichum tsus-simense, Aspidée de corée (Chine, Corée, Japon, Thaïlande)

Fougère de petit gabarit, environ 40 centimètres de diamètre.

Vue à Truffaut.

  • Pyrrosia nummularifolia (Thaïlande – Philippines – Inde – Indonésie)

Fougère grimpante. Croissance lente.

Disponible chez Araflora. Pas vue ailleurs pour l’instant.

  • Pyrrosia confluens (Australie)

Petite fougère épiphyte, pousse en petites feuilles longues.

  • Pyrrosia piloselloides (Singapour)

Petite fougère grimpante aux feuilles alternes et épaisses.