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Que vérifier ?
Vous allez acheter votre serpent et vous souhaitez vous assurer que votre futur protégé est en bonne santé ? Quels sont les indices à regarder ? Voici quelques éléments à vérifier :
- Les côtes et la colonne ne doivent pas être apparentes. Cela pourrait être un signe de malnutrition ou de refus de se nourrir.
- Il doit être vif et à l’affût. Cela montre une bonne santé générale.
- Il ne doit pas y avoir de restes de déjections au niveau du cloaque. Cela pourrait indiquer un problème de santé.
- Renseignez-vous sur son nourrissage. Est-il bien démarré ?
- Il ne doit pas avoir de restes de mue sur lui, ou pensez à lui donner un bain dès son arrivée chez vous.
On dit qu’on démarre un serpent quand les juvéniles ont pris plusieurs repas sans problèmes. Vous devez généralement acheter un serpent après qu’il ait mangé au minimum 5 repas.
Lorsqu’un juvénile ne mange pas de lui-même, on procède généralement au gavage. Un individu commencé au gavage peut être plus délicat au niveau du nourrissage par la suite, ce n’est donc pas conseillé pour débuter. Pensez-bien à demander au vendeur le nombre de repas du serpent.
Quelques questions pour vous assurer de votre achat
Voici également une liste de questions que vous pouvez poser au moment de l’achat pour évaluer la maintien de votre animal et partir sur de bonnes bases :
- Quand a-t-il mangé pour la dernière fois ? – Cela vous permettra de juger si vous devez nourrir avant la fin de la période de calme de l’animal-.
- A-t-il démarré facilement ?
- De quand date sa dernière mue ?
- Quelle taille de proie mange-t-il ? À quelle fréquence ?
- Dans le cas de mutations sunkissed, est-il issu d’une ligne testée pour le stargazer ?
- Est-il issu d’une lignée sans consanguinité ? Il y a de nombreux cas de consanguinité dans la reproduction des Pantherophis guttatus. À terme, cela peut causer des problèmes (malformations notamment). Un éleveur sérieux sait d’où viennent ses bêtes et dire si lui-même à fait de la consanguinité. Bien qu’à présent les lignées ne peuvent être totalement retracées, limiter la consanguinité est un minimum, surtout si vous avez prévu de la reproduction derrière. La consanguinité est fréquente dans le cas de sélections.
Ces quelques questions sont d’autant plus importantes dans le cas d’éleveurs amateurs ou d’achat à des particuliers, afin de s’assurer que les animaux étaient correctement suivis. Vous partirez alors sur de bonnes bases.
Quel est le prix d’un Pantherophis guttatus ?
Combien devez-vous prévoir pour l’achat d’un serpent des blés ? Cela dépend de plusieurs facteurs :
- L’âge de l’animal (juvénile ou reproducteur)
- La mutation
- L’éleveur
- Le pays
Un spécimen adulte est souvent plus cher qu’un juvénile, puisqu’il a reçu plus d’attention et qu’il est prêt à reproduire.
Chaque mutation a un prix différent, qui dépend du nombre de gènes exprimés, de het (gènes invisibles), de la rareté de la mutation. Par exemple, un spécimen juvénile classique se trouve aux alentours de 10-15€, un Palmetto (mutation récent peu répandue) à 1200€. La fourchette de prix est donc très large. À vous de choisir en priorité un animal qui vous plaît.
Les tarifs sur Leboncoin auprès de particuliers ne sont bien sûr pas les mêmes qu’auprès d’éleveurs. Les tarifs des particuliers ne peuvent être pris en compte dans la moyenne de prix d’un specimen, puisque selon si la personne s’y connaît ou non, et si elle cherche à se débarrasser rapidement de l’animal ou non, le prix peut-être très différent.
De même, les prix sont parfois différents dans le Nord de la France, où l’offre est abondante, par rapport au Sud.
Les prix ne sont pas non plus les même en France, en Allemagne, en Angleterre ou aux Etats-Unis.
Pour donner une fourchette, les Scaleless se comptent à en minimum 100-200€ en France, les Tesseras au minimum 80-100€ selon le nombre de gènes (pour du juvénile). Les gènes plus classiquent (amel, anery, hypo) se comptent sous les 50€. Ensuite cela dépend des combos.
À force de regarder les prix chez les éleveurs, en bourse, sur Facebook ou sur leboncoin, vous arriverez à discerner une bonne affaire d’un prix normal, et d’un prix totalement exagéré.
Les papiers à demander lors de l’achat
Comme indiqué sur la page Législation, la vente d’un reptile doit, depuis le 8 août 2016, obligatoirement s’accompagner d’une attestation de vente. Ce papier était déjà donné par certains éleveurs auparavant, il est dorénavant obligatoire pour que vous puissiez prouver l’origine de votre animal. N’hésitez donc pas à le demander à l’éleveur. Dans le cas d’achat à des particuliers, ceux-ci étant souvent non au fait des textes de loi, pensez à imprimer vous-même ce document et à le faire remplir au vendeur. Cela vous évitera des problèmes lors d’éventuels contrôles de la DDPP.