ecologie et terrariophilie

Avouons-le, la terrariophilie est loin d’être une passion positive sur l’environnement. Prélèvement d’animaux, consommation supplémentaire d’électricité pour les terrariums, plus la consommation d’essence pour nous déplacer en bourses ou aller chercher une bête…

Non je ne vais pas vous dire d’arrêter la terrario ! Cet article a juste pour but de donner un avis personnel et des pistes pour au moins diminuer l’impact de notre passion à notre échelle sur l’environnement. N’hésitez pas à donner votre avis en commentaires 🙂

Les marques de terrariophilie, un impact écologique ?

Les marques proposant des produits « spécial » terrariophilie participeraient-elles à l’impact de notre passion sur l’environnement ? Ici il n’est nul question de diaboliser les marques, mais de faire réfléchir sur notre consommation dans le cadre de notre passion 😉

Les décorations pour terrariums, entre plastique et bilan carbone

Commençons par les branches de mangroves, aussi utilisées en aquariophilie. Vous êtes-vous demandé d’où elles venaient ? La mangrove est un écosystème aquatique, basé sur des arbres poussant directement au bord des rivières, fleuves et mers. Ces écosystèmes sont tropicaux, ils se trouvent notamment en Amérique du Sud et en Afrique. Les racines de mangrove que l’on trouve en magasin ne viennent donc pas vraiment de tout près, elles ont pris l’avion et on ignore les conditions de récolte de ces racines (en plus du fait que ça coûte un bras). Donc ok c’est naturel, mais pas vraiment écolo.

Quelle alternative me direz-vous ? Il y en a plusieurs :
– Vous avez un jardin ? Servez-vous-y quand vous taillez vos arbres
– Récupérez également les branches que l’on trouve au printemps quand les jardiniers des communes élaguent les arbres
– Les ceps de vignes font des troncs superbes pour grimper et font un peu exotiques. Dans certaines régions, ils sont vendus comme bois de chauffage en gros et pour pas cher !
– Regardez leboncoin. Des racines de mangrove ou des branches « spécial terrario », il y en a souvent. En achetant d’occasion c’est toujours une racine de moins que vous aurez fait venir de l’autre bout du monde. Désinfectez-bien pour enlever les traces de l’ancien locataire et voilà !
– Dernière solution : la forêt ! Plein de branches, écorces variées et gratuites. Sauf que… c’est souvent interdit, gare à vous si un garde-forestier vous surprend. Privilégiez donc les ramassages sur des terrains privés (avec autorisation bien sûr), les tas de bois regorgent d’éléments intéressants et on ne vous refusera souvent pas une branche ou un bois de bois destiné à la décharge.

Ces solutions vous permettront à la fois d’économiser et de réduire l’impact écologique notamment du transport. Eh oui, rendre la terrario écolo ce n’est pas bobo, ça impacte aussi positivement votre budget en plus de l’environnement 😉

Même chose pour les décos en plastique ! Vous le savez, le plastique est créé à partir du pétrole, et n’est pas vraiment biodégradable. Les décorations plastiques du commerce ne se recyclent pas non plus ! Alors que les écorces, feuilles, branches du dehors sont biodégradables, renouvelables, et elles apportent des odeurs naturelles qui stimuleront vos reptiles. À chaque nouvel élément extérieur ajouté dans mes terrariums, mes Gutt viennent rapidement analyser les nouvelles odeurs. De quoi les détourner un peu de leur quotidien !

Les substrats, destructeurs d’écosystèmes ?

Les terrariums naturels sont en grand essor. Une bonne nouvelle ! La terrario consiste après tout à reconstituer les conditions de vie naturelles de nos animaux. Par contre, la tourbe blonde est de fait de plus en plus utilisée comme composant des substrats de ces terrariums naturels.

Or la tourbe blonde est une matière fossile, au même titre que le pétrole. C’est-à-dire que la tourbe est issue de milliers d’années de fossilisation de végétaux dans un milieu humide. Donc comme le pétrole, les ressources de tourbes sont limitées. De plus, la tourbe est récoltée dans les tourbières, un écosystème acide fragile qui abrite une faune et une flore spécifiques à ce milieu, et donc mis en danger par l’exploitation des tourbières.

Quelle alternative ?
– Un terreau bio classique sans engrais convient parfaitement.

– L’humus de coco, même s’il n’est pas local, ne demande pas la coupe d’arbres ou la destruction d’un milieu fragile, et possède également une bonne rétention d’eau.

La consommation électrique

Eh oui, la consommation électrique est difficile à ne pas impacter dans notre passion. Et là, pas 36 solutions…

La seule que j’ai trouvé pour l’instant, c’est remplacer les ampoules E** T**** 50W par des ampoules Philips 29W trouvées à Action. Leur durée de vie est un peu moins longue, mais elles sont aussi moins chères et consomment moins.

Dans un monde idéal, mes terrariums seraient alimentés par des panneaux solaires, mais pour le moment c’est une belle utopie !

Pour l’éclairage, dans le cas des serpents qui ne nécessitent pas d’UV, un simple éclairage led suffit. Il existe les bandes led 2W d’Ikea, mais dans le cas de terrariums plantés, où une bonne dose de lumens est nécessaire à la croissance des plantes, il faut souvent augmenter la puissance. Cela reste moins consommateur que les ampoules chauffantes, pour 10W vous trouverez des spots qui iront très bien pour la croissance de vos plantes.

Pour les lézards nécessitant des UV, n’en ayant pas je ne peux conseiller pour réduire la consommation électrique.

L’eau des gamelles

Petit geste tout simple dans ce cas : arroser les plantes avec l’eau des gamelles lorsque vous la changez.

N’hésitez pas à échanger en commentaires, en donnant votre avis ou vos astuces pour limiter l’impact de notre passion sur l’environnement 🙂

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